Légendes et dictons de Buchidindrons

La fumée séductrice du Buchidindron

Juillet est un mois païen consacré à l’amour. Les Fées Buchidindrons, les Enchanteresses et les Dames Rouges s’affairent en ce temps de soleil et d’abondance à confectionner leurs philtres et parfums dont le célèbre « encens de Vénus » : on réduit en poudre de l’ambre gris, des pétales de roses anciennes, des baies de genièvre, des fleurs fraîches de rhododendrons et des feuilles fraîches de verveine. La pâte obtenue, malaxée en plusieurs petits cônes et mise à sécher durant une semaine pas plus, il s’utilisera de la même façon que l’encens. Ainsi, il sera « encharmé » tous ceux qui en respireront les fumées du Buchidindrons.

Enfant des Buchidindrons

« Il n’est pas né de sa mère celui ou celle qui entend le coucou neuf jours après la Saint-Jean » suggère le dicton, car « les premières cerises lui ont cloué le bec ». Celui ou celle qui l’entend encore après cette date peut être certain qu’il est enfant des Fées Buchidindrons : un « enfant changé», et le coucou qu’il ouï est le chant de sa mère immortelle qui le réclame du fond des bois. Par trois fois elle l’appellera, si à la troisième fois le « changelin » ne répond toujours pas, la Dame se transformera en bouquet de rhododendrons (cf http://buchidindron.olympe.in/blog-officiel-buchidindron/les-rhododendrons-et-les-buchidindrons/). S’il la rejoint, il deviendra Fé parmi les Fées, ou Fée parmi les Fés.

Les dictons Buchidindrons

Tous les dictons sur les Buchidindrons ne sont pas heureux. Le dicton précédent en est la preuve. Il y eu une époque (au XVe siècle), où beaucoup d’enfants disparaissaient sans laisser la moindre trace. Très vite une drôle histoire vu le jour. Les gens croyaient que les Fées Buchidindrons étaient à l’origine de ces disparitions. Il n’en fallu pas plus pour créer le dicton, d’autant plus que toutes les disparitions avaient été recensées début juillet.