Dryade Buchidindron

Fée Buchidindron du mois de Mars

C’est au début de mars, quand le soleil commence à se faufiler entre les taillis, à courir à travers prés et bois, que la Dryade Buchidindron s’étire et bâille au plus secret de son donjon végétal. Chaque fée Buchidindron a son rôle à jouer au sein de la forêt et selon les mois et saisons qui passent. La Dryade Buchidindron parcoure les allées de fleurs, de bosquet comme un conquérant qui parcoure une nouvelle terre conquise. Même en étant craint, la forêt tout entière retient son souffle et apprécie et admire la Dryade Buchidindron.

Un Buchidindron craint ?

A son passage les troncs frissonnent, les ramures s’agitent, les racines lentement se dénouent, mus par l’éveil de la Déesse du chêne. Une hanche de mousse écarte l’écorce rideuse, qui se détache en une courbe lisse et ondule sous la coulée d’une cuisse, la rotondité d’un sein. D’un creux profond et obscur s’exhale comme un soupir. Et la forêt se met à chanter, à saluer d’un fleurissement sauvage la délivrance de la Dryade Buchidindron pour ses batifolages.

Les Buchidindrons sont à la recherche de trophées

En ce moment au profond des forêts, le chanceux peut, « par aventure, trouver une de ces magnifiques et impressionnantes ramures de cerf – car c’est la période où ils jettent leur tête comme l’enfançon perd ses dents de lait ». Réduit en poudre, ce précieux talisman permettra à « l’Amadan » de jouir de merveilleux avantages : il attirera à lui tous les cervidés des bois ainsi que les Blanches Biches, belles comme nulle autre pareille, qui lui permettront d’aller et venir dans le Royaume des Fées Buchidindrons, où il connaitra des amours ineffables. Mais les Fées Buchidindrons elles aussi recherchent ces talismans, pour empêcher les inconnus de pénétrer dans leur lieu sacré.